💚// CHRONIQUE 11 UN ÉTÉ HAUT EN COULEURS

On est le 3 septembre quand je t’écris, la rentrée c’était hier, alors il est maintenant temps que je te raconte mes vacances.

Partie 1 – Du Léman au Mont-Blanc

Vendredi 5 juillet, j’essuie vite mes larmes de maitresse nostalgique pour prendre la route vers les montagnes et réaliser le premier projet de mon été.
Il y a quelques mois, on m’a proposé de partager, entre copains, un projet o@. Celui de partir du bord du lac Léman à Évian-les-Bains pour rejoindre Chamonix, en grande partie par le GR5. On n’avait pas terminé de m’expliquer le truc que j’avais déjà accepté d’être
de la partie.
Pour que tout soit plus simple, voici les grandes lignes de l’organisation : Nous étions 6, 3 hommes et 3 femmes, parce que la parité c’est important. Il y avait Paul, initiateur du projet, et Marie-Cécile avec Pit, leur van. Pierre et Ana avec leur van Forrest,
Émilie et Gautier avec leur tente sur roues, Julien et moi. Le projet allait durer 3 jours, et nous serons donc une partie du groupe à courir selon son niveau, ses envies et ses objectifs pour la suite, pendant que l’autre partie déplaçait les véhicules et suivait les
coureurs pour d’éventuels ravitaillements ou ajustements de parcours.
Encore un truc, si j’ai accepté de participer à ce projet, ce sont pour des raisons très simples.
D’abord, ce projet montre que l’on peut tous profiter du sport et de la montagne. Tu dois savoir que toutes ces personnes n’ont pas la même pratique du trail que moi toute l’année, nous sommes tous sportifs certes mais certains n’avaient jamais couru dans ces milieux, ni autant de kilomètres. Aussi parce que je sais que ces moments m’enrichissent, ils amènent tellement de souvenirs sur les sentiers qui vont m’aider dans les moments di@iciles où je me sentirais si seule sur la CCC. En fait, j’ai dit « oui » parce que j’allais passer 3 jours inoubliables avec des copains en faisant ce que j’aime le plus dans l’endroit que j’aime le plus.
Alors, voilà c’était parti !

Samedi 6 juillet : Évian-les-Bains / Chapelle d’Abondance
Nous partons à 4, Gautier, Paul, Pierre et moi. Nous faisons ensemble une dizaine de kilomètres et une belle montée pour rejoindre les montagnes. Là, nous attendent Julien et Ana qui poursuivent le chemin avec nous.
Sur le papier, c’est magnifique, les paysages sont merveilleux, grosse explosion de la rétine. En réalité, il fallait avoir une bonne Gore-Tex et avoir une bonne imagination pour voir les montagnes. Mais bière, raclette et fondue, ainsi que douche froide de la vanlife,
ne pouvaient que nous faire avancer.

Dimanche 7 juillet : Chapelle d’Abondance / Samoëns
C’était une superbe journée avec ambiance grisâtre de la montagne qui laissait entrevoir de belles éclaircies, du partage et beaucoup de rigolades. Et une superbe journée en montagne commence comme il se doit par un beau kilomètre vertical. J’étais partie avec Paul et Gautier, autant te dire que je pensais que j’allais mourir dès le 1er kilomètre.
Mais bon, c’était beau. Les filles (M-C, Ana et Émilie) nous ont rejoint sur le parcours. On a fait un bon bout de chemin tous ensemble, croisé plein de vaches, grimpé dans le brouillard à ne plus rien y voir, découvert de beaux lieux en montagne. Puis, Gautier et elles nous
laissent terminer à 2 pour une dizaine de kilomètres. Une longue descente qui nous laissera de beaux souvenirs tout de même. Nous sommes allés si vite que nous avions le temps de boire un petit coup à Samoëns, en attendant le reste de la bande.
Ce soir-là, Émilie et Gautier repartent, l’aventure se termine pour eux. Il faut bien que certains aillent travailler. Et nous décidons de nous poser sur la trace à Sixt Fer à Cheval. Un joli spot dans la forêt et une belle soirée avec beaucoup de pâtes.

Lundi 8 juillet : Samoëns / Chamonix
Un grand soleil, bien sûr, le jour où je ne cours pas, il fait beau. Au moins, j’aurai évité les gros coups de soleil. Ce jour-là, Pierre, Paul, Ana et Julien partent tous les 4 en courant vers Chamonix en passant par les Fiz pour venir du côté du Brévent. Autant te dire que
leurs photos m’ont donné envie d’aller m’aventurer de ce côté-là un jour, l’idée reste dans un coin de ma tête parce qu’on me sou@le à l’oreille qu’il existe un trail dans le coin. Bref, M-C et moi prenons les vans et la direction de Chamonix. Puis, télécabine pour monter
au Praz et zouuu petite rando jusqu’au Brévent. Un très bon moment, d’abord car la météo était incroyable. Ensuite, parce qu’on y a vu un merveilleux chamois. Aussi parce qu’on a pu bien discuter et qu’il était agréable de partager ses expériences, ses points de vue et
de faire connaissance au bout de ces 3 jours passés ensemble. On pique-nique pas loin du col du Brévent avant de redescendre de l’autre côté pour aller à la rencontre des copains. On ne les rencontre pas très loin et c’est tous ensemble que l’on retourne dans
la joie de terminer ce beau périple vers le col du Brévent puis la descente vers le Praz. L’aventure s’arrête ici pour moi et Ana car nous redescendons en télécabine et nous nous retrouverons tous à Cham pour trinquer à ces 3 jours d’aventure.
Conclusion de la partie 1 : le plaisir de parcourir les sentiers, de partager des moments en montagne, de découvrir de nouveaux paysages me fait vibrer. Je crois sincèrement que rien ne peut me rendre plus heureuse que ces moments.

Partie 2 – reco CCC

A la suite de ce petit projet o@, je reste à Chamonix avec Ana et Julien car notre semaine à la montagne va se poursuivre. Alors, lundi soir après avoir pris une bonne douche devant le cimetière d’Argentière, nous cherchons des pizzas et allons nous poser avec Forrest au
Tour au-dessus d’Argentière pour la soirée et la nuit. Le mardi c’était journée o@ pour tout le monde, on avait tous mérité un peu de repos et un peu de shopping à Cham aussi, tant qu’à faire. C’est en fin de journée mardi que ça y est, on va prendre le tunnel de Mont-Blanc pour se rendre à Courmayeur. Demain, mercredi donc, c’est le départ de la reco de la CCC.

Petite update : j’irai courir la CCC, format 100k de l’UTMB Mont-Blanc, j’avais été qualifiée pour cette course après la victoire sur le 100k du Grand-Est by UTMB. Bref, ça faisait plus d’un an que j’attendais ça.
J’ai découpé la CCC en 3 journées de reco. Alors, le mardi soir à Courmayeur, je jette encore un œil à la 1ère partie du parcours que je vais faire avec Ana. Puis, je commence à préparer mon sac, mais réellement j’ai une boule au ventre. J’avais peur, j’étais stressée,
je n’étais pas sereine et une centaine de questions me venaient en tête mais une persistait plus que les autres : Et si demain c’est trop dur, si je n’arrivais pas à faire cette reco alors comment j’allais faire pour y arriver fin août ?
On m’a dit que pour dompter ses peurs, il fallait les a@ronter, alors je ravale mes larmes, j’essaie de rester calme et je vais dormir.
Mercredi matin, grosse préparation avec Ana, on enfile nos tenues de guerrière, on emporte avec nous nos meilleures boissons iso et on prend le plus de barres macchiato que l’on peut. Sache qu’à la première montée, on avait déjà ouvert une barre macchiato,
c’est pour te dire qu’on en avait besoin.
C’est parti !!!!! Ah non, ce n’est pas parti, quelques mètres et nous voilà à marcher en train de sortir nos bâtons en commençant à imaginer par quels sentiers on allait monter, sur quel sommet on allait se retrouver. J’étais en train de me créer les plus beaux souvenirs
qu’ils existent, je le savais, je me le répétais et je me disais de ne jamais oublier ces beaux moments qui me seront si réconfortants quelques semaines plus tard. Bon quand même, cette 1ère bosse c’était quelque chose, mais qu’est-ce que c’était beau, qu’est-ce que l’on a pu prendre du plaisir à redescendre ensuite sur le refuge Bertone. Puis, nous étions seules sur cette partie, dans la grisaille de la montagne, on voyait de belles éclaircies au loin. Ensemble, entre copines, on passait une belle journée en montagne. Après, en
rejoignant l’itinéraire du Tour du Mont-Blanc (TMB), on croise plein de gens qui nous encouragent. De beaux sentiers, de belles discussions, bref le bonheur. Dans la montée vers le refuge Bonatti, on rencontre un couple avec leur chien qui font le TMB avec des
étapes similaires aux nôtres, on échange quelques mots, on discute de trail et dans la bonne humeur on se souhaite une belle journée.
Bon, je ne vais pas te mentir, une fois arrivée en bas du Grand Col Ferret, on riait plutôt jaune de bonheur. Je savais que ce col n’était pas facile, je l’avais déjà fait mais je crois que je dois être atteinte de grande amnésie car j’en avais oublié de grande partie. Mais,
j’étais fière de partager ça avec Ana et fière de voir Ana prendre du plaisir de partager ce morceau de route avec moi. Si la montée a été dure et que la descente dans les névés bien longue, l’arrivée fut belle et heureuse.
Julien nous attendait avec Forrest à la Fouly et on passera la nuit au camping. C’était plutôt génial de pouvoir prendre une douche chaude, de manger plein de pâtes, d’avoir mal aux jambes. La veille au soir j’avais peur, mais ce soir-là j’étais rassurée de savoir que finalement
même si c’était dur j’y trouverai du plaisir et j’avais déjà hâte d’être le lendemain. Jeudi matin, je m’en vais sur les sentiers avec Julien pour rejoindre Trient en passant par Champex-Lac et l’Alpage Bovine. On m’avait dit : « On court pas trop vite, parce que moi
je n’ai jamais couru autant et c’est dur le trail » et ça m’arrangeait bien puisque j’avais couru 40 bornes la veille. C’était sans compter sur le fait que Julien avait quant à lui des jambes bien fraîches et que le parcours débutait par du plat, faux plat descendant que
nous avons avalé bien trop vite. Cette partie de la course sera bien traitre et je le comprends vite quand sur le plat, je n’arrive pas à suivre le rythme de mon compagnon du jour. J’ai besoin de ralentir. Sinon, c’est une belle portion avec des sentiers bien
roulants comme par chez nous en Alsace, jusqu’au pied de l’Alpage. A ce moment, une longue ascension démarre accompagnée d’une discussion en boucle : je me demande qui a bien inventé ce sport de merde ? moi je me demande comment vous faites pour
aimer faire ça ? et là tu penses que tu vas courir pendant la course ? mais on ne voit jamais la fin de cette montée, en fait ? tu crois que c’est bientôt fini ? Mais promis, on n’a pas beaucoup ralé. Une fois en haut, on était bien content parce qu’il ne restait plus que
de la descente, mais aussi parce que la vue était merveilleuse. Parlons-en de cette descente, splendide un vraie ki@e. En revanche, autant je pensais qu’Ana me détesterait après le Grand Col Ferret autant j’imaginais que Julien me tuerait avant notre arrivée à
Trient. Mais heureusement, tout le monde est atteint de forte amnésie et chacun n’a retenu que le plus beau de chaque journée.
Je prenais vraiment du plaisir sur ce parcours de la CCC, j’étais heureuse de partager ça avec des gens importants à mes yeux. J’étais persuadée qu’un moment ces souvenirs m’aideraient à avancer.
Ce soir-là, après une douche solaire froide d’impatience et quelques parties de Mölky, Paul et Pierre nous rejoignent pour un barbecue sous la pluie. Et comme la météo était bien trop belle pour être vraie, le temps allait se gâter pour vendredi. Je devais partir, le vendredi matin avec Pierre et Paul pour les 28 derniers km, de Trient à Chamonix, mais ils examinent leur radar météo et me proposent plusieurs
options :

  • On fait le tout avec un temps dĂ©gueulasse, en Ă©tant trempĂ© du dĂ©but Ă  la fin.
  • On reporte Ă  samedi.
  • On part seulement de Vallorcine pour faire les 18 derniers km et donc il manquera 11 bornes Ă  ma reco.
    J’ai choisi la dernière option et le lendemain matin, quand on part tous les 3 et qu’ils se mettent à galoper comme des gazelles, je peux te dire que je suis ravie de ne faire que 18 km. Je crois que c’était dur mais je savais qu’ils faisaient ça pour moi alors j’ai tenu bon jusqu’à l’arrivée dans Chamonix. Pierre m’a poussé dans la descente de la Flégère et tout l’été, ces mots m’ont hantés dans chacune de mes descentes, encore une fois je savais que ces souvenirs me seront utiles un moment ou un autre quand l’instant opportun arrivera.
    Conclusion de la partie 2 : j’appréhendais cette reco et j’en suis pourtant sortie plus forte, plus sereine mais tout autant dans le doute. J’avais encore peur, je savais qu’il me manquait quelque chose et c’est dans la semaine qui suit ce périple que j’ai compris. Il
    fallait qu’avant d’aller sur cette ligne de départ je remette un dossard, le dossard de la reprise, celui de la réconciliation avec moi-même et mon corps après un gros moment de doute durant ma blessure.

Partie 3 – 42k ValTho Summit Games

Voilà, on y est, je l’ai pris ce petit dossard de la réconciliation avec moi-même et surtout ce dossard de répétition, celui qui me permettra de me rassurer, celui qui me fera dire « c’est bon je sais encore faire ».
Dimanche 4 août, me voilà sur la ligne de départ et prête à gambader 42 km en montagne.
Comme toujours, on va jouer la carte de l’honnêteté totale.

1) Je m’étais joliment ramassé la tronche la veille lors de mon footing de déblocage sur un énorme rocher. Mon genou était bien moche, bien bleu et plus gonflé. J’avais peur d’avoir mal.

2) J’avais déjà pleuré toutes les larmes de mon corps la veille parce que j’avais mal au genou, mais aussi parce que j’étais certaine de ne plus savoir courir 42 km. J’avais vraiment la trouille, celle où tu t’imagines sou@rir en montagne. Je me disais simplement qu’après des mois à être blessée, des mois sans avoir fait ça, comment je vais pouvoir me satisfaire, satisfaire tous ceux qui me soutiennent ?
Et si je n’y arrivais pas ?


3) J’ai fait un pacte avec moi-même : tu cours pour toi, rien ni personne autour de toi ne changera ta course, tu sais de quoi tu es capable et surtout ma petite Tif tu vas aller retrouver ce bonheur du dossard et de la montagne, tu vas aller raccrocher ce sourire sur tes lèvres et te rappeler pourquoi tu as commencé à courir et ce que tu aimes.

4) Mes objectifs : borner en altitude et passer du temps en montagne, tester ma tenue complète et mes ravitaillements pour la CCC. Une vraie dernière course de préparation.


J’étais accompagnée de Mélanie et Stéphane, ils m’attendaient à certains points de ravitaillement. Ils ont tout géré comme des petits chefs, rien à redire ! Et ma mère vous dira que c’est rare, alors profitez de ce compliment. Parfois, Mélanie voulait même me
chasser alors que je n’avais pas terminé de boire mon coca. En y repensant, j’ai pris beaucoup de plaisir à les retrouver, à savoir qu’ils étaient là pour moi et de porter avec moi de km en km leur soutien et leur sourire à chacune de mes arrivées.
Finalement, ce n’était pas la course de mes rêves, tout n’a pas été facile et je m’y attendais. Mais ce que j’ai trouvé vraiment merveilleux, c’est que je me suis absolument retrouvée moi-même. Ce que tu penses de moi ? Je m’en fiche totalement, j’étais là pour
moi et mon seul plaisir. Mon chrono ? Loin des pronostics que j’imaginais, d’ailleurs assez di@icile de faire des pronostics dans ce genre d’environnement plutôt inconnu et encore plus quand on t’ajoute du dénivelé et des kilomètres. En fait c’était dur, mais c’était
comme je l’aimais. J’ai pris un plaisir fou à passer cette journée en montagne.
Aussi, en passant cette journée seule avec moi-même, j’ai eu le temps de me remémorer chaque moment de cette année et j’ai pris le temps de me dire merci, de remercier mon corps, d’être reconnaissante de pouvoir prendre ce départ, de remercier la vie de m’avoir
fait prendre ce chemin, de remercier ma personne de m’être battue et de devenir jour après jour celle que je veux être. Bref, je me suis réconciliée avec moi-même après une saison pas facile. Et bien entendu, quelques larmes coulent en écrivant ces quelques
lignes.

Je suis repartie de Val Thorens en disant gentiment au revoir Ă  ces belles montagnes,
pensant les retrouver qu’à la CCC.

Partie 4 – Un dernier tour de manège

Finalement, je ne me sentais pas assez prête pour rester en Alsace, me tourner les pouces et faire des allers-retours au Haut-Koenigsbourg, j’avais encore besoin d’être un peu rassurée et de savoir que cette fois-ci j’avais tout fait pour réussir. Alors, mi-aout je
prends la route pour La Plagne avec mon frère.

Des vacances sportives à la montagne entre frère et sœur, autant te dire que nos grands-parents se retournent dans leur tombe. D’abord parce qu’il y a quelques temps, il était impossible que l’on arrive à la Plagne ensemble sans s’être entretués sur la route. Ensuite, parce qu’il était inimaginable que l’on puisse pratiquer du sport, alors encore moins le même et ensemble.
On est arrivés en vie, il fallait maintenant rester en vie sur place, c’était un peu plus compliqué notamment quand j’ai annoncé la distance et le dénivelé de notre 1ère sortie trail à Gaëtan (mon frère).
Je te passe les détails de toutes les sorties, mais tu t’imagines bien des paysages à couper le souffle, vue Mont-Blanc, ciel bleu et grand soleil. Ah non ! Ça, c’était le premier jour, après c’était pluie, brouillard, manches longues et je ne vois rien. Un vrai plaisir, cette montagne.
Je suis repartie de la Plagne confiante, mon frère m’avait reboosté et avait, à mon grand
étonnement, trouvé les mots à chacun de mes doutes et de mes questionnements. On a
découvert entre nous une complicité que l’on ignorait jusqu’ici et aujourd’hui plus que
jamais je sais qu’il me soutiendra à chacun de mes pas. C’était une grande fierté de pouvoir l’emmener parcourir ces sentiers, lui montrer mes montagnes, l’emmener avec moi repousser ses limites et un vrai bonheur de l’entendre dire qu’il passait de merveilleuses journées. Il ne me restait donc plus qu’à rentrer et attendre de repartir une semaine après pour Chamonix.

Partie 5 – La course tant attendue

Cette partie mérite une chronique à elle seule, alors laisse-moi un peu de temps pour poser les mots sur tout ce que j’ai vécu. Tu sauras la suite et la fin au prochain épisode.

Article Tiffany Prinz.

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🎥 Cliquez pour revisionner le Teaser de l’édition 4 du Trail de la Tour 💚
https://youtu.be/mG0cwQ09J50?si=jrkAb-AKxRRN9Wm0