MAXI – je ne sais pas comment le dĂ©finir

Il y a quelques jours, en me remémorant certains moments de la course, quelques larmes
ont coulĂ© sur mes joues. J’avais envie d’écrire, mais ça ne venait pas. Maintenant que je
bouillonne Ă  l’idĂ©e de reprendre l’entraĂźnement et que mon cerveau est en Ă©bullition Ă 

penser Ă  de nouveaux projets, je veux t’écrire quelques lignes pour te raconter ma MAXI-
aventure.

Samedi 31 mai – 2h15 – je prends le dĂ©part de la Maxi-Race d’Annecy : 100 kilomĂštres, 5
500 mÚtres de dénivelé positif, quelques cols pour faire le tour du lac par les montagnes.
Vendredi ? Ou samedi ? Je ne sais plus trop ! Il est minuit quand je me prépare avec Ana
(elle part en mĂȘme temps que moi pour faire le tour du lac en relais). Je vais prendre une
douche, tu sais, un peu comme quand tu rentres de soirĂ©e pour te rafraĂźchir — histoire
d’ĂȘtre bien. C’était pareil, mais plutĂŽt pour me rĂ©veiller. On se coiWe, on papote, on se
prépare entre filles, quoi. Les garçons nous attendent pour le « petit-déjeuner », et comme
on ne change pas les bonnes habitudes, j’ai mangĂ© mes deux tartines de Nutella et ma
banane. Je me disais que mon cerveau comprendrait peut-ĂȘtre que c’était un peu comme
le matin.
Il est l’heure de prendre la route pour le dĂ©part ! Dans la rue, tu ne croises que des
personnes qui sortent des bars ou qui vont en soirĂ©e
 jusqu’à t’approcher de plus en plus
du dĂ©part, oĂč tu comprends que toi, t’es pas lĂ  pour aller swinguer.
C’est drîle : il est 1h30 et on est des milliers à se retrouver là, sous cette arche, à partir
ensemble pour une centaine de kilomĂštres, pour partager des heures de trail sur les
mĂȘmes sentiers. Je suis heureuse d’ĂȘtre lĂ , je suis contente d’ĂȘtre avec les copains. Je
crois que je n’ai mĂȘme pas peur, mais je crois aussi que je ne me rends absolument pas
compte de la journée que je vais passer.
2h15, le dĂ©part est donnĂ©. On s’élance pour 3 kilomĂštres de plat autour du lac. Ce dĂ©part
est fou. Il y a du monde — plein de monde — au milieu de la nuit pour t’encourager. Puis
tu entames la montĂ©e vers le Semnoz, et lĂ , c’est toujours la nuit, mais il y a du monde un
peu partout dans cette grande forĂȘt. L’ambiance est vraiment chouette. Je me sens bien :
c’est vraiment le bonheur d’ĂȘtre lĂ . 1h30 de course passe tranquillement quand
 « oh, je
n’ai pas vu la racine » — petite chute, pour ne pas changer les bonnes habitudes. Mais ce
n’est rien, juste une Ă©gratignure sur le genou. Ça permet de garder un petit souvenir, au
cas oĂč le cadeau finisher ne serait pas ouf ! Ce petit incident ne gĂąche en rien mon
bonheur. Je grimpe tranquillement vers le Semnoz. Je discute avec quelques filles, on
Ă©change sur nos objectifs, sur nos projets pour l’étĂ©, et surtout, on se dit que si on parle
tout en courant, c’est qu’on ne court pas trop vite. J’arrive au Semnoz aprùs environ 3h de
course. C’est parfait. Je trouve Ju pour un petit ravito rapide, et je continue mon chemin.
J’ai un peu de mal Ă  manger, mais ce n’est pas trĂšs Ă©tonnant Ă  5h du matin, alors je ne
m’inquiùte pas trop et j’essaie de manger un peu tout le temps ce dont j’ai envie — ça
finira par passer.

5h30, je n’étais pas prĂȘte Ă  voir ça ! GRANDIOSE. Je sors mon tĂ©lĂ©phone pour envoyer
des photos à mes proches : « Le plus beau réveil de ma vie. » Je ne suis absolument jamais
dans l’exagĂ©ration. C’était si beau : un lever de soleil sur les montagnes. Wouah ! Je me
disais que c’était sĂ»r que cette journĂ©e allait ĂȘtre magnifique. On ne peut pas commencer
une journĂ©e de cette façon et la terminer mal. C’est le moment de redescendre, de passer
le col de la Cochette et d’aller vers Doussard, km 55, oĂč m’attendent Ju et Pierre.
J’ai l’impression que je ne me souviens dĂ©jĂ  plus de tout le parcours, de tous les endroits,
de tout ce que j’ai vĂ©cu. Je me souviens d’un moment diWicile, quelque part entre le
Semnoz et Sainte-Eustache, avant de remonter au col de la Cochette. J’étais fatiguĂ©e,
c’était un peu plus dur de relancer. J’ai pris mon tĂ©lĂ©phone, j’ai essayĂ© d’appeler Maman.
Je savais que si je l’avais au tĂ©lĂ©phone, elle me raconterait un peu sa soirĂ©e de la veille et
que j’avancerais en discutant. Ça m’aurait fait penser Ă  autre chose. La pauvre, elle s’était
endormie aprĂšs avoir essayĂ© de me suivre de loin toute la nuit. Tant pis, j’ai appelĂ© Julien.
Je me suis un peu plainte, je lui ai dit que je marchais beaucoup plus que sur le début de
la course. Et en le disant, je me rendais bien compte que c’était un peu ridicule. Ce qu’il
a confirmĂ© en me disant : « C’est normal de marcher, tu vas faire 100 bornes. » Il avait
raison.
Il commençait Ă  faire vraiment chaud, je crois qu’il Ă©tait seulement 7h. Au point d’eau, je
me rafraüchis, je remplis mes flasques, et maintenant je sais que l’on va remonter, alors
je me remotive. Je croise sur le chemin Steve, un copain d’Alsace, et on fera un bout de
chemin ensemble, en faisant le yoyo jusqu’à Doussard.
Le col de la Cochette, on m’en avait parlĂ©. C’était beau. C’était dur, mais c’était beau. J’ai
prĂ©fĂ©rĂ© la montĂ©e Ă  la descente — mais je crois que je pourrais dire ça pour toute la suite
de la course. Puis cette descente, elle menait directement vers la chaleur. Il faisait si
chaud ! J’ai Ă©crit Ă  Julien pour lui dire que j’arrivais, que j’avais envie de boire et de manger,
mais que ça commençait Ă  ĂȘtre vraiment dur.
Je ne sais plus quelle heure il est, alors Ă  partir de maintenant, on comptera en
kilomĂštres.
Km55 – Doussard. C’était le ravito oĂč je savais que je ferais le point, oĂč je savais que ça
commencerait Ă  ĂȘtre dur, oĂč je savais que tout allait commencer. Eh bien, ça a vraiment
Ă©tĂ© le dĂ©but des moments diWiciles. Je savais qu’il me restait le plus dur, mais je savais
aussi que j’avais fait plus de la moitiĂ©. Les garçons ont Ă©tĂ© des amours, ils m’avaient tout
prĂ©parĂ© : une petite chaise Ă  l’ombre, on a pris le temps de parler, j’ai pris le temps de
boire et de manger. Je leur ai dit que c’était vraiment dur, que je ne pensais pas que les
descentes allaient ĂȘtre si techniques, que j’avais peur pour la suite, que je ne savais pas
si j’allais y arriver, mais que je voulais y arriver. Je leur ai dit que j’avais dĂ©jĂ  mal aux
cuisses, mais que c’était vraiment beau, que le dĂ©part Ă©tait vraiment ouf. C’était un de
ces moments oĂč tu ne sais pas combien de temps est passĂ©, un moment prĂ©cieux que tu
penses avoir été long. Il te nourrit de tellement de positif que tu repars en courant, en te
sentant forte et en te disant que quoi qu’il arrive, tu iras au bout.

AprĂšs Doussard, et quelques kilomĂštres de plat sous le cagnard, j’attaque la montĂ©e du
col de la Forclaz. C’était long, mais je crois que sur les 100 km, ça ne m’a jamais dĂ©rangĂ©e
de monter ; mon problĂšme, c’était vraiment de descendre. J’aime bien le col de la Forclaz,
puis je connaissais cette partie. Je savais que j’allais aimer passer le col pour rejoindre
Montmin. Julien m’attendait de nouveau à Montmin, on a pu discuter, remettre de la
crùme solaire. Parfois, j’ai besoin d’un deuxiùme cerveau qui me dit un peu quoi faire, par
exemple la crÚme solaire. Comme ça ne me paraßt pas vital, je ne le fais pas, mais si
quelqu’un me le dit, alors je le fais. Et à partir de Montmin, au 65e kilomùtre, s’enchaüne
un long, trÚs long moment de montées et de descentes.
Je ne sais pas si tu as dĂ©jĂ  vĂ©cu ce genre de moment, et je ne sais mĂȘme pas si je vais
rĂ©ussir Ă  te le dĂ©crire, car je crois que ça ne s’explique pas, mais que ça se vit. Ces
moments oĂč, sans savoir pourquoi, tu te mets Ă  pleurer, des moments oĂč les Ă©motions
semblent te submerger, ces instants oĂč tu te sens si seule avec toi-mĂȘme que tes
pensĂ©es se mĂ©langent Ă  la rĂ©alitĂ©, ce truc qui te fait chercher loin, au fond de toi. C’est un
peu borderline, tu ne sais pas si c’est beau ou triste, tu ne sais pas si c’est le paradis ou
l’enfer. J’ai pleurĂ© pendant des heures, alors parfois je me suis arrĂȘtĂ©e et j’ai souWlĂ©. J’ai
acceptĂ© chaque main que l’on m’a tendue, et j’y ai fait de chouettes rencontres. J’ai sorti
mon téléphone en me disant que je trouverais bien du soutien, et une chouette nana
m’avait Ă©crit : « Avance, un pas devant l’autre, c’est le plus important, mais ne t’arrĂȘte pas.
» C’était dur, et dans les moments durs, je me rappelais ce que je m’étais dit au Semnoz :
le plus beau rĂ©veil de ma vie, tu parles. Je me disais que c’était aussi beau qu’horrible,
que c’était un peu vivre l’enfer au paradis, mais je savais que j’allais aimer ça. Puis de
toute façon, je savais que j’allais oublier que c’était dur comme ça, je savais que je n’allais
garder que le meilleur.
Km71 – Col des Nantets. Aprùs des litres de larmes, j’appelle Julien, qui est au dernier
ravitaillement à Menthon avec Mélanie et Ana (elle a passé le relais à Pierre à Doussard).
Ils me disent que ce n’est pas grave de pleurer, qu’ils m’attendent, peu importe l’heure à
laquelle j’arrive. Dans une petite lueur de luciditĂ©, ou je ne sais mĂȘme pas comment
appeler ça, je me dis qu’il me reste 12 km jusqu’à Menthon et que mĂȘme si je mets 3
heures, je suis encore dans mes pronostics de course. Je serai dans la fourchette haute,
mais j’y serai. Alors je mange une gaufre aux fruits rouges en haut du col, dans l’espoir
qu’elle me rende mes cuisses pour entamer cette longue, trùs longue et ignoble descente
jusqu’à Menthon.
Eh bien, l’espoir fait vivre comme on dit. Je me suis remise à pleurer, alors je me suis
souvenue de Mel au tĂ©lĂ©phone, qui m’a dit : « T’es forte, tu ne lĂąches rien », puis j’ai repris
mon tĂ©lĂ©phone et j’ai appelĂ© Julie. Elle m’a dit : « Tu as cru que tu allais passer ta journĂ©e
au spa ? Bien sĂ»r que c’est dur, ce que tu es en train de faire ! » Je t’assure que je lui
rappellerai cette phrase la prochaine fois qu’elle rĂąlera dans une montĂ©e. Dans cette
mĂȘme descente, j’ai retrouvĂ© Steve, qui m’a traĂźnĂ©e avec lui et un autre gars bien sympa
avec qui j’ai Ă©changĂ© longtemps sur la charge glucidique, les problĂšmes digestifs et le fait
qu’on terminerait, parce qu’on sait pourquoi on est lĂ . En t’écrivant ça, je me rends
compte qu’à ce moment-lĂ , c’était un peu comme quand t’es bourrĂ© en soirĂ©e et que tu
parles de tout et n’importe quoi avec n’importe qui. J’espĂšre que ce petit gars a terminĂ©
le tour du lac et a rĂ©ussi Ă  boire du coca et de la St-Yorre Ă  Menthon. En tout cas, ça m’a

permis d’arrĂȘter de pleurer, d’avancer et mĂȘme de recourir.
C’est fou ce que le corps est capable de faire !
Km83 – Menthon, dernier ravitaillement avant l’arrivĂ©e. Je savais que si j’arrivais Ă 
Menthon, j’arriverais au bout. Je raconte mes petites aventures et toutes mes rencontres
Ă  Ju, Mel et Ana. Tous les trois, ils me donnent quand mĂȘme beaucoup de force. C’est
dingue, ce moment oĂč, quand tu retrouves tes proches, tout va bien, mais qu’un ou deux
kilomĂštres plus loin, tu te demandes ce qui t’a poussĂ©e Ă  repartir. Il me restait 17 km,
c’étaient sĂ»rement les plus longs que j’ai jamais faits. Je savais que ça allait ĂȘtre dur, mais
je ne pensais pas comme ça. Je ne savais pas que le Mont Baron Ă©tait si loin d’Annecy, je
ne pensais pas que j’allais ĂȘtre si heureuse de voir le lac de ce cĂŽtĂ©-lĂ . La fin Ă©tait longue,
la fin Ă©tait dure, mais la fin Ă©tait belle ! J’ai dit Ă  mes proches que c’était la chose la plus
dure que j’aie faite, mais je vous assure que c’était aussi la plus belle. Je crois que je dis
ça aprĂšs chaque longue journĂ©e en montagne. Mais Ă  chaque fois, j’y vis des choses si
incroyables.
Petite pensĂ©e pour Ana : dans les derniĂšres descentes, je me suis dit que je n’avais jamais
autant atteint mes limites, et je crois que maintenant je comprends ta montée du Grand
Col Ferret.
Km99,5 – Le tour du tennis d’Annecy. Au cas oĂč tu n’avais pas vu assez de trucs de la
journĂ©e, ils ont trouvĂ© ça sympa de faire des petits dĂ©tours avant la ligne d’arrivĂ©e.
Km100 – Je sonne la cloche de la Maxi-Race, mais je n’ai plus de larmes pour pleurer.
J’aimerais juste te dire quelques petits trucs. J’ai rĂąlĂ© Ă  l’arrivĂ©e parce que je n’ai pas mis
le temps que j’aurais voulu, mais durant des heures et des heures de course, je n’ai pas
pensĂ© Ă  ça. Je me suis rĂ©pĂ©tĂ©e plusieurs fois que je pouvais ĂȘtre fiĂšre de moi, et je crois
que je ne le suis pas souvent, mais cette fois, je le suis pour de vrai ! J’ai terminĂ©, je me
suis rencontrĂ©e, j’ai appris Ă  me connaĂźtre, j’ai trouvĂ© les ressources, j’ai mangĂ© et j’ai bu,
j’ai gĂ©rĂ© la chaleur. Et finalement, j’ai appris. J’ai encore tellement Ă  apprendre. Je crois
que l’ultra, c’est aussi une question d’expĂ©rience. Je suis heureuse, heureuse que ça ait
Ă©tĂ© diWicile, contente d’avoir dĂ©couvert le vrai ultra qui te pousse Ă  retrouver le pourquoi.
J’ai dit « plus jamais », et aujourd’hui, j’ai hĂąte d’y retourner. Et il y a quelques jours, en
buvant un cafĂ© avec deux amies, l’une a demandĂ© Ă  l’autre : « Pourquoi vous faites ça ? »
Elle lui a rĂ©pondu : « Parce qu’en une journĂ©e, tu vis toute une vie. » Je suis d’accord avec
elle, mais comme ce n’est qu’une journĂ©e, c’est encore plus intense, plus fort, plus vivant.
Et ça, ça fait peur, c’est eWrayant, mais ça fait vibrer, c’est excitant.
Merci Ă  mes copains de m’avoir suivie de prĂšs comme de loin, merci Ă  Ju d’avoir Ă©tĂ© lĂ  du
dĂ©part Ă  l’arrivĂ©e (c’était un peu un ultra pour lui aussi, je crois), merci Ă  Ana pour les
pizzas du soir, merci Ă  Pierre pour sa tape dans le dos sur le chemin et ses mots (parce
qu’il sait presque toujours quoi me dire, en tout cas toujours sur un ultra), merci à ma
petite Ju pour ce dossard dont je rĂȘvais tant (une entrĂ©e au spa, ça sera moins cher et plus
agrĂ©able, je crois, la prochaine fois), merci Ă  Mel d’ĂȘtre venue me voir (mais aussi de me
soutenir dans tous mes défis), merci à mes parents et mon frÚre pour leur soutien et pour

les heures d’entrainements subies et partagĂ©es (je parle de mon frĂšre lĂ ), merci Ă  mon
coach JeW de m’avoir rĂ©appris Ă  courir pour moi et mes rĂȘves. Merci Ă  moi, et Ă  mon petit
corps, quand mĂȘme aussi !
J’aimerais te dire que si je me permets de t’écrire tout ça, ce n’est pas pour te dire que je
fais des exploits, mais juste pour te montrer qu’on peut y arriver. Sur cette course, on Ă©tait
200 femmes. Si on est 200 Ă  ĂȘtre capables de le faire, alors tu es aussi capable de le faire.
Simplement, ne te mets pas de freins. Crois en toi, ou en tout cas écoute ceux qui croient
en toi, car ça aide parfois à aller de l’avant ! Mais vis, et vis ce dont tu as envie.

Coups de cƓur 17

Je te file plusieurs petits coups de cƓur, ils ne sont vraiment pas trùs long mais je les ai
tous beaucoup aimé :
Numéro 1 : https://www.youtube.com/watch?v=ksTWdawxLjw
Reportage « Les Mauvais Yeux » : ce documentaire met en lumiÚre le défi relevé par
quatre coureurs malvoyants lors du relais de la Maxi-Race en 2024. Ce premier coup de
cƓur reste dans le thùme de ma course.
Tu y découvriras Nicolas Ronget, traileur malvoyant, qui a lancé le pari audacieux de
courir la Maxi-Race en relais. Franchement, chapeau bas : dĂ©jĂ , avec des yeux, ce n’est
pas une mince aWaire !
Je connais Nico, car il fait partie de la team TrailHero Dynafit France, et c’est vraiment
avec plaisir que je partage ce beau projet qu’il a menĂ©.
Nicolas court Ă©normĂ©ment et est toujours accompagnĂ© d’un guide pendant ses
courses.
Tu peux également retrouver son témoignage sur la Saintélyon dans un épisode du
podcast Course Épique.
NumĂ©ro 2 : en parlant de Course Épique

J’ai adorĂ© l’épisode hors-sĂ©rie rĂ©alisĂ© avec Manon Bohard. Oui, il est un peu long, mais
franchement top Ă  Ă©couter — Ă  dĂ©couper en deux pendant des footings, ou bien Ă 
savourer pendant quelques heures de ménage à la maison (hihi).
J’apprĂ©cie la simplicitĂ© et l’honnĂȘtetĂ© de cette athlĂšte. Elle nous partage des moments
de sa vie : ses rĂ©ussites, ses craintes, des conseils d’entraĂźnement, son rapport aux
réseaux sociaux, le syndrome RED-S

Et mĂȘme un petit passage avec son amoureux, pour parler de leur façon de fonctionner
en course et dans la vie de tous les jours, autour du sport de haut niveau.

Numéro 3 : https://www.france.tv/france-o/riding-zone/7243583-revolution-feminine-
dans-les-sports-extremes.html

L’épisode « RĂ©volution fĂ©minine dans les sports extrĂȘmes » de la sĂ©rie Riding Zone sur
France Télévisions est un incontournable.

Il met en lumiĂšre tout ce qu’il faut savoir pour arrĂȘter de douter de la place des
femmes dans les sports extrĂȘmes, comme l’ultra-trail.
On y retrouve des tĂ©moignages puissants d’athlĂštes issues de diWĂ©rentes disciplines,
mais aussi des donnĂ©es scientifiques qui parlent d’elles-mĂȘmes. Ce n’est pas une
question d’opinion : les faits sont là.